Sur la tête, un bandana. Dans l’assiette, du fait maison. Et une conquête : la liberté ! Celle d’aller de ville en ville, de-ci de-là, comme le héros éponyme de Dickens. Vous l’avez sans doute deviné, c’est de l’Oliver Twist et de son food-truck dont on vous parle !
D’Olivier le nordiste à Oliver Twist
Son fondateur, Olivier Grimont est un enfant de l’avesnois. Originaire de Cartignies, il sort de l’école hôtelière d’Avesnes, et après plusieurs expériences en restauration dans la région et en Savoie, il devient responsable de cuisine à la Maison des Enfants en 1999. Un poste qu’il occupera jusqu’en 2014, date à laquelle il fonde l’Oliver Twist, un restaurant à Avesnes. « Au départ, je voulais déjà un food-truck, mais pour débuter, avoir un local était moins cher ». Une formule simple fait son succès : des plats équilibrés qui mélangent un féculent, une viande, des légumes et des sauces maison qui twistent le plat. Le nom d’Oliver Twist était tout trouvé !
L’idée du food-truck trotte toujours dans la tête d’Olivier, qui en fait l’acquisition en 2020 : le food-truck et le restaurant cohabitent, jusqu’à la fermeture du local avesnois en juin 2023.
Liberté, je savoure ton nom
Olivier se consacre alors uniquement à l’aventure de la restauration ambulante. L’aventure, la liberté, ce sont les mots qui reviennent. S’il est basé à Trélon, L’Oliver Twist parcourt les routes de l’Avesnois et du Nord, se déplace sur les marchés (marché nocturne d’Ohain, marché gourmand d’Avesnelles) et les festivals (Féron’Arts, Nuits Secrètes, Les Légendaires de Mormal…) mais aussi auprès des particuliers, sur réservation, à partir de 30 personnes : formules food-truck ou traiteurs, anniversaires, lendemains de mariage, séminaires d’entreprise… toutes les occasions sont bonnes pour goûter à la cuisine maison d’Olivier. « Je fabrique 90% de ce que je vends : sur les burgers, je fais le pain, par exemple ». Des burgers, un des plats signatures de la maison, mais pas que : des wraps, une formule plancha, ou des plats uniques (carbonade flamande, cassoulet, paëlla…). Avec bien sûr des options végétariennes, et évidemment des produits locaux : les fruits et légumes viennent du verger bio d’Ohain, les fromages de la ferme du Pont des Loups ou des Bahardes. Une cuisine qui séduit de plus en plus d’amateurs et requiert du matériel de cuisine spécifique, pour l’achat duquel la Communauté de Communes l’a aidé. Et à moyen terme, le cuistot se verrait bien racheter un food-truck plus grand, pour y embarquer toute sa cuisine : « faire cuire mon pain devant les gens, le sortir du four et le garnir, ce serait le rêve » !
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Facebook : L’Oliver Twist
